Comment se porte le marché de l'immobilier dans les Hauts-de-Seine en 2021 ?

Jamais loin de la Défense et de Paris, l'immobilier neuf dans les Hauts-de-Seine a de quoi rebondir en 2021, grâce à un stock quasi-stable. © Epadesa

Asnières-sur-Seine, Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Colombes, Clichy ou encore Clamart…, les villes des Hauts-de-Seine ne manquent pas d’atouts pour séduire nouveaux habitants ou investisseurs. Focus sur les derniers chiffres de l'immobilier neuf dans les Hauts-de-Seine.

A deux pas de Paris, autour de La Défense, le premier quartier d’affaires d’Europe, le marché immobilier neuf et ancien des Hauts-de-Seine, ne cesse de séduire, d’autant plus depuis les périodes de confinement. En effet, les franciliens aspirent à davantage d’espaces verts et à des logements plus grands et pour cela, il faut souvent quitter Paris intra-muros pour pouvoir s’offrir une pièce de plus et/ou un coin de verdure. 

Immobilier neuf Hauts-de-Seine : un recul des ventes

Pourtant, le marché du neuf dans les Hauts-de-Seine a marqué le pas en 2020. Après quatre années records en termes de ventes, le nombre de transactions fléchit de 37 % par rapport à 2019 pour s’établir à 5 333 unités, soit le niveau le plus bas depuis 2015. Rien que durant le deuxième trimestre 2020, période marquée par le premier confinement, les ventes ont été divisées par deux. Un recul qui a surtout touché le logement collectif : - 37 % et notamment les petites surfaces, tandis que la maison neuve dans les Hauts-de-Seine résiste mieux : - 8 %. 

L’observatoire du logement neuf en Ile-de-France de l’Adil montre aussi que Clamart et Rueil-Malmaison cumulent près du quart des ventes départementales, tandis qu’Asnières-sur-Seine et Colombes agrègent, elles, 20 % des ventes dans les Hauts-de-Seine.

Le rebond pour les maisons neuves dans les Hauts-de-Seine

Confirmant l’attrait pour les maisons et leur jardin depuis le premier confinement, la mise en vente de maisons neuves dans les Hauts-de-Seine repart à la hausse : + 57 %, portée par les maisons neuves de quatre et cinq-pièces, en hausse de plus de 100 % et 19 % respectivement. En revanche, les commercialisations d’appartements neufs dans les Hauts-de-Seine régressent de 34 %. 

Malgré un recul global de 33 % des mises en vente, 4 415 logements neufs ont été lancés l’an dernier, soit le plus haut volume d’Ile-de-France, devant la Seine-Saint-Denis pourtant très dynamique ces dernières années. Trois commercialisations sur dix ont vu le jour dans l’une des communes suivantes : Asnières-sur-Seine, Colombes et Rueil-Malmaison. Châtenay-Malabry, Clichy et Clamart se positionnent comme les autres villes du département les plus attractives avec plus de 300 mises en vente sur leur territoire respectif.

Malgré le recul des ventes et des mises en vente, le stock de logements disponibles se maintient à un niveau correct avec plus de 4 400 logements neufs en commercialisation dans les Hauts-de-Seine, soit une légère baisse annuelle de 4 %. De quoi rebondir en 2021 !

Combien coûte un appartement neuf dans les Hauts-de-Seine ?

Si le prix de l'immobilier en Ile-de-France et précisément d’un appartement ancien dans les Hauts-de-Seine est en moyenne de 7 200 €/m², le prix de l’immobilier neuf dans le 92 a lui subit une hausse annuelle de 6,1 % en 2020. Le prix moyen d’un appartement neuf dans les Hauts-de-Seine, aux dernières normes, monte à 7 545 €/m². L’immobilier neuf à Levallois-Perret : 12 232 €/m² et Boulogne-Billancourt : 12 096 €/m² affichent les prix dans le neuf les plus élevés du département. Les communes limitrophes de la capitale comme Issy-les-Moulineaux, Neuilly-sur-Seine et Puteaux, présentent également des prix supérieurs à 10 000 €/m². A l’inverse, un appartement neuf à Bagneux reste le plus accessible du département, à moins de 5 000 €/m², précisément : 4 918 €/m².