Investissement locatif en France : programme immobilier neuf pour investir avec le Prêt Locatif Social en France

Investissement patrimonial par excellence, l’investissement en PLS, Prêt Locatif Social, est particulier mais pertinent sur le long terme. Voici comment réussir un investissement en Prêt Locatif Social. Solution alternative pour investir dans l’immobilier neuf, loin du bien connu dispositif Pinel, le PLS est un soutien à la construction de logements sociaux, pour des ménages aux revenus moyens et pour qui le marché locatif privé classique est trop onéreux.

 

Investir en PLS, c’est financer par un emprunt spécifique à taux attractif d’au moins 50 % l’achat d’un appartement neuf mis en location à un ménage aux ressources limitées. L’investisseur en PLS s’engage alors à respecter un plafond de revenus pour le locataire et un plafond de loyer. En contrepartie, l’investisseur locatif obtient des avantages financiers non négligeables. 

 

 

Peu connu et pourtant, l’investissement en Prêt Locatif Social profite d’avantages nombreux :
- un taux de TVA réduit à 10 %, contre 20 % dans l’immobilier neuf classique,
- une exonération de taxe foncière de 15 ans minimum,
- des revenus fonciers peu fiscalisés grâce au statut du bailleur privé, avec un abattement de 30 % sur les loyers perçus.
Autre avantage de l’investissement en PLS : comme il s’agit de s’appuyer sur le statut du bailleur privé, cela ne rentre pas dans le plafond des niches fiscales de 10 000 €.

 

La base d’un investissement en PLS est une convention signée directement avec l’Etat, servant d’agrément à la construction de ce logement spécifique. Cette convention a une durée comprise entre 15 et 30 ans et doit couvrir une durée au moins équivalente à la durée du prêt.
La convention signée avec l’Etat engage l’investisseur-emprunteur à louer le bien pour une durée minimale de 15 ans, en respectant un plafond de loyer à des locataires sous conditions de ressources. Les plafonds du PLS sont revalorisés chaque année. Ainsi, le plafond de loyer varie selon la tension sur le marché locatif et est progressif selon la zone. Les plafonds de loyer du PLS étant les plus élevés en zone A bis, c’est-à-dire en région parisienne.
Si investir en PLS est peu courant, que cela peut s’apparenter comme complexe, les avantages financiers dégagés compensent largement les contreparties, selon les spécialistes.

 

Les trois types de logements sociaux sont le PLS (prêt locatif social), destiné aux ménages modestes dont les revenus sont insuffisants pour le secteur privé, le PLAI (prêt locatif aidé d'intégration), pour les ménages en très grande précarité, et le PLUS (prêt locatif à usage social), visant à offrir des logements à loyers abordables dans le parc social pour les ménages modestes.